de la Pluie de Loups

de la Pluie de Loups Cao Fila de São Miguel

Cao Fila de São Miguel

La dysplasie de la Hanche

La Dysplasie Coxo Fémorale

Pas
si courante que cela en Fila de Sao Miguel, ce qu'il faut savoir c'est
que le standard du fila de Sao Miguel précise un angle coxo fémoral
ouvert (angle interne de la hanche), hors lors du dépistage de la
dysplasie on calcule l'angle externe de la hanche (qui doit être
supérieur à 105°) il est bien évident qu'un fila qui a une excellent
angulation peut, si la radio a été incorrectement faite car hanche
bloquée et/ou mal positionnée du fait de son angulation, très vite être
catalogué C alors qu'il n'aurait aucun problème réel lié aux hanches
juste une angulation qui ne rentre pas dans les critères de la grille de
cotation de la dysplasie, d'autant que le fila est un chien très
souple.  Donc faites attention quand vous faites dysplasier vos chiens
au protocole de tranquillisation et à la manière dont les radios sont
faites afin d'éviter d'éventuelles erreurs de manipulation qui pourrait
modifier la lecture officielle (hanches mal positionnées voir bloquées).

Est accepté pour la recommandation et l'homologation de titre de champion de France:
hanches radiographiées A - B ou C

Tableau récapitulatif
des cinq catégories















Dysplasie A Dysplasie
B
Dysplasie C Dysplasie D Dysplasie
E
Pas de Dysplasie hanches presque normales signe de dysplasie dysplasie importante dysplasie grave nécessitante l'opération de la hanche (la tête du fémur est alors complètement luxée)

Explications sur la dysplasie

 
Le fémur possède une tête qui s'emboîte dans la cavité glénoïde du bassin.
Il y est maintenu grâce à une capsule fibreuse tout autour de
l'articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres)
et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la
cavité glénoïde.



Lors
de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament
de la tête, et celle-ci se « promène » alors anormalement dans sa cavité.
A
plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur
l'apparition progressive d'arthrose, et d'une déformation de la cavité.

Elle
est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu'on ne pourra pas
toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et
grande.
Jusqu'à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints.
S'il
ne fait aucun doute que la transmission est héréditaire, les facteurs
d'élevage sont également importants dans l'apparition de la maladie: une
alimentation de bonne qualité, bien équilibrée, en minéraux en
particulier (calcium et phosphore), est importante lors de la croissance
de ces chiens de grand format. De même qu'un
excès d'exercice et des traumatismes articulaires chez des jeunes
chiots peuvent favoriser l'apparition de troubles de la croissance tels
que la dysplasie de la hanche.


Le
mode de transmission génétique de la maladie est complexe et il est
difficile de dépister la maladie de bonne heure. L'éradication du
problème demande donc beaucoup de temps et d'effort de la part des
éleveurs et de la société centrale canine (SCC) .

Il est difficile de dépister les premiers signes de la maladie.
Chez
les jeunes chiots, on pourra d'abord remarquer une démarche bizarre,
chaloupée (le chien dandine du train arrière, démarche normale pour le
Fila de Sao Miguel mais il faut tout de même faire attention).
Toutefois, de nombreux chiots présentent cette démarche, qui ne présume
pas d'une quelconque évolution vers un problème grave.
Les
premières douleurs peuvent apparaître vers l'âge de 6 à 8 mois, mais
elles peuvent également passer inaperçues et se résoudre rapidement.
Les
signes d'appel sont ensuite ceux dûs au développement plus ou moins
précoce d'arthrose. Le chien présente une boiterie, principalement à
froid, c'est-à-dire le matin ou après être resté longtemps couché. Les
signes et le développement de l'arthrose sont toutefois très variables
d'un chien à l'autre: certains chiens présentant une dysplasie très
importante (grande laxité articulaire) ne développeront pas d'arthrose
avant cinq ou six ans, alors que d'autres présentant un léger défaut
seront atteints très tôt et de façon intense.

Le diagnostic.
 Le
vétérinaire peut suspecter cette maladie chez un chien par un examen
rapproché des membres. Le diagnostic de certitude est posé grâce à la
radiographie. Cette radiographie est réalisée après l'âge de un an, car
avant, on risque de ne pas détecter la maladie.
. De nombreux clubs de races pratiquent un dépistage systématique de cette affection par des radiographies précoces.

Le traitement.
Comme
nous l'avons dit plus haut, les signes de la maladies sont liés à
l'apparition d'arthrose, qui entraîne une douleur de l'articulation. Le
traitement peut être médical ou chirurgical. Le traitement médical
consiste en l'administration d'anti-inflammatoires qui soulagent la douleur.
Il
existe également aujourd'hui de nombreux traitements dits
chondro-protecteurs, sous forme d'injections ou de comprimés et
granulés, qui se font par cure, et permettent de ralentir l'évolution de
l'arthrose et de réduire également la douleur, en synergie avec les
anti-inflammatoires.
Les
traitements chirurgicaux sont nombreux, et leur choix doit être fait
pour chaque chien, en fonction de l'individu, de son état de santé et de
l'étendu de son problème. 

Les recours légaux.
La
dysplasie de la hanche est inscrite sur la liste des vices
rédhibitoires du chien . Cette inscription permet à l'acheteur de se
faire rembourser intégralement le chien s'il a été vendu avec ce vice
caché.
Toutefois,
en aucun cas le vendeur n'est tenu de rembourser les frais de
traitement occasionnés par la maladie s'ils ont été pratiqués sans son
accord.
De
plus, le délai légal pour assigner le vendeur en justice, au tribunal
d'instance, est de trente jours francs après livraison de l'animal. Étant donné l'âge d'achat d'un animal (deux mois environ) et le
développement souvent tardif des signes de la maladie, il est rare de
pouvoir intenter une action en justice pour ce motif.

Les
seuls recours légaux passés ce délai d'un mois sont en théorie la
nullité de vente fondée soit sur une erreur de la qualité substantielle
de l'animal acheté (le chien ne correspond pas à l'utilisation qu'on
voulait en faire, si tant est qu'elle ait été précisée lors de l'achat),
soit sur le dol (vente d'un objet présentant un défaut en toute
connaissance de cause : encore faut-il le prouver!) .

Dans tous les cas, l'idéal est de parvenir à un accord amiable en contactant l'éleveur.
Par
ailleurs, les éleveurs font beaucoup d'efforts aujourd'hui pour lutter
contre cette maladie qui touche de plus en plus de race et d'individus
parmi ces races. Ils sont donc très attentifs et intéressés par le
devenir de leurs animaux et la qualité de leurs reproducteurs vis-à-vis
de ce vice.